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dimanche 19 mai 2013

Haro sur le baudet - le DSM-5 à l'index !



Les temps sont agités pour la psychiatrie. 

Voir l'article du monde reproduit sur le site du CRPA, une association d'usagers qui s'insurge contre les mauvais traitements qui leur sont infligé suite au problème lié au diagnostiques en psychiatrie.

http://psychiatrie.crpa.asso.fr/2013-05-13-art-Un-article-du-Monde-a-propos-de-la-publication-du-DSM-5-Psychiatrie-DSM-5-le-manuel-qui-rend-fou

Un mouvement populaire commence à s'insurger contre la trop grande liberté que prennent les groupes d'intérêt psychiatriques avec l'étiquetage de nos comportements et la propension à cataloguer chaque comportement comme une soi disant maladie mentale.

Olivier Labouret dénonçait il y a peu l'utilisation de la psychiatrie comme outil de contrôle dans son ouvrage "Le nouvel ordre psychiatrique". 

Tomas Szasz également dans l'ouvrage traduit récemment en français "Pharmacratie"

La profession psychiatrique essaie de transformer ce qui n'est qu'un catalogue hétéroclite de comportements et de symptômes en de véritables maladies, dans le seul but de vendre des "médicaments" pour les traiter. Ceci au seul profit des labos qui fabriquent en fait uniquement des palliatifs ou des substances qui masquent les symptômes mais ne guérissent rien puisque paradoxalement la profession psychiatrique reconnait qu'on ne peut pas guérir la maladie mentale.

Les psychothérapeutes s'insurgent, les patients s'insurgent, il serait temps de les écouter.

En fait on verra d'ailleurs qu'il ne s'agit pas vraiment de maladies comme le reconnaissent également les psychiatres ouvertement.


Le Directeur de l'Institut National de la Santé Mentale aux Etats-Unis avoue que ces diagnostiques n'ont aucun fondement "médical", c'est à dire qu'il n'y a pas à l'heure actuelle de tests biologiques fiables pour pouvoir parler de maladies. Il déclare sur son blog en parlant du DSM . (Voir site de la NIMH)

" C'est au mieux un dictionnaire, qui crée un ensemble d'étiquettes et qui les définit et sa faiblesse est son manque de validité". Il déclare également que la NIMH va orienter ses recherches à l'écart du DSM car "les diagnostics du DSM sont basés sur un consensus par rapport à un ensemble de symptômes cliniques et pas sur des mesures de laboratoire objectives"

La CCDH est heureuse de cet aveux qui ne fait que confirmer ce que l'association dénonçait depuis des dizaines d'années dans ses publications. 

Voir le documentaire video récent sur le DSM : "DSM , le château de carte de la psychiatrie"

ou bien consulter la brochure :
http://fr.cchr.org/cchr-reports/inventing-disorders/introduction.html

Ce qui ne veut pas dire que la NIMH a vu la lumière et il faudra rester très vigilant sur les prochaines trouvailles, notamment les fameuses recherches sur le cerveau et l'implantation de puces électroniques qui risque d'être le prochain "remède miracle".

Il faut être ferme et réclamer des preuves scientifiques et objectives car avec les milliards de dollars de financement en jeu la profession et les labos ont de quoi être inquiets pour leur avenir et les risques se voir présenter des théories fantaisistes enrobées de salmigondis pseudo scientifique sont grands. C'est ce qui s'est produit dans les 100 dernières années. On peut trouver des informations concernant le marketing des maladies mentales dans les documentaires suivants : 

"le marketing de la folie"
http://www.youtube.com/watch?v=jaWUZmbjfsQ&feature=share&list=PLJgSFasndJ-Nfwjej_iy3WDmmZcEMNd2P 
et "profits macabres"
http://www.youtube.com/watch?v=pnM-VGnGJMg&feature=share&list=PLJgSFasndJ-NQYymwMamldBcaaGOzA2If

Depuis les années  la psychiatrie tente d'entrer dans le domaine médical avec des expériences sur cobayes humains toutes aussi ratées et aussi horribles les unes que les autres : on parle là de la lobotomie préfrontale, des chocs à l'insuline, des chocs au Métrazol, des cures de sommeil profond, des électrochocs (electroconvulsivo thérapie), et dernièrement de la camisole chimique et de la "pilule du bonheur" comme si l'on pouvait réduire les émotions à des simples échanges chimiques dans le cerveau. 

Voir le film "Psychiatrie, la vérité sur ses abus, chapitres 1, 2

http://www.youtube.com/watch?v=khNqKAIdELM&feature=share&list=PLJgSFasndJ-Mz_DmcxkDgSHC-kzZBXum9

Le sujet des "soins" sans consentement est également un sujet de discorde tant le prétendu soin s'apparente plutôt à une punition et viole le consentement éclairé du patient et l'éthique médicale. Si l'on présentait les effets à long terme des substances que l'on oblige certains patients à ingérer ou à subir sous forme d'injections forcées, la grande majorité refuseraient le traitement.

Le difficulté n'est pas tant de prouver que la psychiatrie est inefficace voire dangereuse pour la santé, mais de faire réaliser l'ampleur des dégâts à une population qui a subit une désinformation et une propagande sur ce sujet, d'une ampleur à la mesure des profits générés par l'industrie pharmaceutique qui la soutient.

L'excellent documentaire d'ARTE "Maladies à vendre" en témoigne et a contribué également à amener le problème à la conscience du public.

http://www.youtube.com/watch?v=eJvL_IEVQVA&feature=share&list=PLJgSFasndJ-OPkFeZwdz0rzOlvHGd5dv6

Continuons à nous battre pour la vérité et pour un véritable respect des droits de l'homme dans le domaine de la santé mentale.