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mardi 26 mai 2015

Signez la pétiton - internement abusifs pour délit d'opinion ça suffit


Bonjour à tous,

La CCDH soutient Jean-Louis Caccomo, Docteur en économie et finance internationales et Maître de conférences en sciences économiques, qui a été interné pendant 2 ans en psychiatrie, et ce en toute illégalité par le Président de l’Université de Perpignan. Pour connaître son histoire incroyable, lisez cet article : http://www.dreuz.info/2015/01/comment-fabrice-llorente-president-de-luniversite-de-perpignan-a-fait-illegalement-interner-le-professeur-caccomo/ Je compte sur vous tous pour le soutenir dans son combat en signant sa pétition lancée sur Avazz : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Lopinion_publique_et_les_medias_Alerter_sur_les_risques_de_linternement_arbitraire_psychiatrique/?ksRVibb Merci pour votre aide.
ARC,

Mylène Escudier
Présidente CCDH

mardi 5 mai 2015

Nellie Bly à le courage de dénoncer les abus psychiatriques




Nellie Bly dénonce les abus psychiatriques

Google fête aujourd'hui le courage de Nelly Bly, première journaliste d'investigation femme.
Première femme à faire le tour du monde sans être accompagnée par un homme, elle le boucle en 72 jours, un record à l'époque.

Elle œuvrait pour la justice sociale et s'est intéressée a nombre de problèmes de société en pionnière qu'elle était, allant chercher au fond des choses.

Elle fut notamment la première à avoir été vraiment regarder ce qui se cachait sous les apparences dans les asiles psychiatriques.

En 1887, elle a exposé dans son reportage, 10 jours dans un asile de fous, les atrocités dont étaient victime les patients après s'être elle-même fait interner en se faisant passer pour folle. 

(Une adaptation cinématographique de son article 10 jours dans un asile de fous est prévue en 2015 aux États-Unis.)

Les patients qu'elle décrit comme des prisonniers subissent des sévices, maltraitance, viols, meurtres. Elle les décrit les médecins comme des incompétents incapable de différencier une personne saine d'une personne malade. Elle dénonce d'ailleurs le fait que des personnes saines sont retenues contre leur gré sous la menace.

Le reportage écrit peut-être consulté en anglais sur le site suivant :

http://digital.library.upenn.edu/women/bly/madhouse/madhouse.html

Une enquête officielle en a résulté pour réformer le domaine de la santé mentale.

Qu'en est-il aujourd'hui ? Ses efforts ont-ils porté ses fruits ?

On pourrait penser qu'à notre époque moderne ces souffrances et ces atrocités n'existent plus ou bien ont-elles pris d'autres aspects ?

C'est plus que certain. Encore récemment une victime, hospitalisée en internement libre, de son propre chef, pour échapper à un conjoint abusif et espérant obtenir de la compréhension de la part des médecins psychiatres en tant que victime, s'est vue menacée de mesure de sauvegarde de justice qui lui aurait valu d'être placée en internement sur demande d'un tiers. 
Pourquoi ? Parce qu'elle a dit avoir décidé de divorcer et sortir de l'hôpital pour trouver un avocat qui s'occuperait de ce problème. Heureusement elle a eu de bons réflexes, ne s'est pas braquée et a eu le temps contacter son  avocate qui à pu faire le nécessaire pour qu'elle puisse retrouver sa liberté rapidement. 

Visionnez le DVD de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme : Psychiatrie la vérité sur ses abus.

https://youtu.be/Xi4CVJhlWQM


samedi 18 avril 2015

Manifestation du 18 avril 2015, informer le grand public


Les bénévoles de l'antenne Auvergnate de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme ont manifesté cette semaine à RIOM pour informer le public des dangers liés aux abus de la psychiatrie.

L'événement récent du crash de l'A320 est une catastrophe terrible qui malheureusement fait suite à de nombreuses autres  tout aussi terrifiantes. On sait depuis longtemps que certaines substances désinhibent et contribuent donc au passage à l'acte.

Les pouvoirs publics sont alertés depuis longtemps par la CCDH et par des spécialistes de la dangerosité de certaines substances utilisées par les psychiatres. 

Permet-on aux patients d'évaluer les bénéfices du traitement par rapport aux risques ou à un traitement alternatif ? Sont-ils informés des effets pas si secondaires des ces médicaments comme la loi oblige les praticiens de santé à le faire pour tout traitement dans le cadre du consentement éclairé du patient ? 

"Souvent pas assez en détail et certainement pas de manière approfondie et le grand public certainement pas" affirme le président de l'antenne auvergnate. "C'est pourquoi nous distribuons des tracts et des journaux d'information.
Il faut que la transparence soit totale et que les effets de ces médicaments, souvent minimisés par les labos qui les fabriquent soient connus du grand public." 

Les patients ou les familles de patients peuvent se renseigner auprès de l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et rapporter tout effet indésirable à leur médecin bien sûr mais aussi sur la page internet de l'ANSM :

En ce qui concerne le co-pilote de l'avion A 320 de la compagnie allemande :
"Les enquêteurs ont découvert à son domicile « de très nombreux médicaments ». Il s'agit de l'Olanzapine, un neuroleptique plus connu sous le nom commercial Zyprexa et commercialisé par le laboratoire Eli Lilly, ainsi que l'Agomelatine, un antidépresseur connu sous le nom de Valdoxan, commercialisé par les Laboratoires Servier. Ils peuvent causer de nombreux effets secondaires, dont des hallucinations, de l'anxiété, agressivité, des idées et comportements suicidaires à fréquence indéterminée (source : Dictionnaire Vidal). "




vendredi 3 avril 2015

Effet désinhibiteur des antidépresseurs confirmé mais souvent ignoré

Ce qui s'est produit avec la catastrophe de l' A320 de la German Airwing est consternant.

Consternant à cause des pertes en vies humaines, et consternant parce que cela était prévisible et évitable dans une certaine mesure !

Ceux qui dénoncent l'évidence se heurtent souvent à l'incrédulité et a l'irresponsabilité avant qu'une catastrophe ne vienne malheureusement démontrer qu'ils avaient raison. Ils ne sont pourtant que des messagers plus clairvoyants, capables d'intégrité et d'observation. A une époque d'obscurantisme on tuait ou bien l'on discréditait souvent le messager l'accusant d'amener avec lui les maux qu'il annonçait, comme dans le mythe de Cassandre. Bien sûr notre époque scientifique est bien loin de tout cela, n'est-ce pas ? 

La Commission des Citoyens pour les droits de l'Homme enquête et dénonce depuis des décennies l'effet nocif et pervers des psychotropes employés par la psychiatrie, se fondant sur des avis de médecins et de spécialistes divers remettant indirectement en question le professionnalisme et l’honnêteté de certains grands groupes pharmaceutiques.

D'après Bernard Debré, médecin et auteur du "guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", de nombreux meurtres et suicides sont commis sous antidépresseurs, pour citer l'article du point du 27 mars 2015. Il pense que le traitement que prenait le co-pilote est responsable du drame et ce n'est pas la première fois que cet état de fait est dénoncé puisque des grands laboratoires pharmaceutiques se retrouvent aujourd'hui devant la justice américaine pour des drames liés à ces produits.  
Selon lui " Cette situation est connue pour beaucoup d'antidépresseurs, notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, comme le Prozac ou le Seroplex. Il est démontré que lorsqu'on est soigné par ces médicaments pour une dépression, il y a une multiplication importante des crimes et des suicides. Les exemples de meurtre suivi de suicide sous traitement sont légion, en particulier quand des inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine, mais aussi d'autres produits, sont impliqués. Ainsi, en 1989 à Louisville, Joseph Wesbecker a blessé vingt personnes, en a tué huit et s'est suicidé alors qu'il était sous fluoxétine (Prozac). En 2002, une famille du Wyoming a porté plainte contre le laboratoire GSK : le patient avait tué sa femme, sa fille, sa petite-fille, avant de se suicider ; il était sous médicament antidépresseur. Les similitudes avec le drame de mardi sont troublantes : le copilote a sans doute prémédité son crime, et s'est suicidé, ce qui est typique des cas dépressifs traités par antidépresseurs. 

Pour plus d'information vous pouvez consulter les livrets d'information publié par la CCDH : https://fr.scribd.com/collections/4176088/Livrets-Info-Psychotropes

Ou bien visionnez ce documentaire de la CCDH sur les liens entre la psychiatrie et l'industrie pharmaceutique.