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lundi 25 février 2013

Dépression : pousser à la consommation




Le "Renouveau de Haute Loire titrait cette semaine sur la dépression. Ce n'est pourtant pas quelque chose de nouveau et cela sentirait même plutôt le réchaufé. Le seul renouveau est pour les laboratoires pharmaceutiques dont la manne commence à s'épuiser un peu.  Ils ne sont pas autorisés à faire de la publicité pour les médicaments comme aux Etats-Unis mais ils peuvent toujours faire de la publicité pour la dépression pour relancer la consommation.

Je ne vais pas réécrire ce qui a été très bien écrit dans le journal "le déchaîné n°1 " consultable sur ce blog ou sur le site de www.ccdh.fr  Ce qui était vrai en 2008 (hormis les chiffres qui ont évolué) reste vrai en 2013. A savoir les mots clés qui restent d'actualité tels que : surmédication et surconsommation, inefficacité, violence et un marché juteux pour les labos.

Le Docteur Boukris a publié très récemment un article intéressant sur la pagaille qui règne en matière de prescription au sujet de la dépression. 
Il a écrit un ouvrage : La fabrique de malade, ces maladies qu'on invente.
http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-depressifs-comment-medecine-medicalise-nos-emotions-docteur-sauveur-boukris-608798.html

Cette confusion volontairement provoquée par la propagande de l'appareil psychiatrique et pharmaceutique a eu pour effet de médicaliser nos émotions à un point tel qu'on est incapable, y compris les médecins eux-mêmes de distinguer entre tristesse et dépression. Cette confusion mène petit à petit à élargir le cercle des patients potentiels. 

Cette confusion est créée par la nature non scientifique (ne reposant sur aucune analyse physique concrète) et complètement subjective des "maladies" inventées par les psychiatres pour avoir le droit d'apposer une étiquette et un numéro afin de pouvoir prétendre à être payé pour des actes "médicaux".

Ainsi à l'heure actuelle, quiconque est un peu agité à tort ou à raison sera désigné comme "hyperactif" (comme avant lui les termes psychiatriques, hystérique et paranoïaque) . Ainsi l'on fini par s'approprier ces termes "médicaux" pour les passer dans le langage courant tant ils sont liés en fait à un comportement ou à une émotion jugés plus ou moins indésirable dans la société à un certain moment et que l'on va chercher à contrôle au lieu d'en isoler la cause réelle. 

Qui songerait à désigner un collègue ou un copain et de dire à quelqu'un "tu sais, lui c'est un insulinique" ou bien "dis-donc tu es un peu diabétique toi" !

Pour témoigner d'abus dans le domaine de la psychiatrie :

http://www.ccdh.fr/forms/Appel-a-temoins_f7.html

Pour nous contacter pour aider ou témoigner : 
CCDH Auvergne : ccdh.auvergne@gmail.com
CCDH France : http://www.ccdh.fr/forms/Contactez-CCDH_f1.html

Contact presse  : ccdhauvergne@free.fr